Les Arts de la Corée

À travers trois expositions (tigres de papier, carte blanche à Lee Bae et In-Soak Son) et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée Guimet propose de découvrir l’art , encore trop méconnu en France, du « pays du matin calme ».Le fonds coréen du musée est constitué en 1888 par Charles Varat . En 1893, est ouverte une galerie coréenne présentant les arts de ce pays sous leurs aspects les plus variés (peinture et mobilier, costume et céramique). Elle subsistera jusqu’en 1918, date de la première rénovation générale du musée.

Avec la seconde rénovation générale du musée, en 2000, au fonds ancien, se sont ajoutées des acquisitions (bronzes d’époque Koryo ou peinture de Yi Cheong, 17ème s.), mais aussi des donations comme le bel ensemble de peintures décoratives de la fin de Choson de la collection Lee Ufan.»
Source : http://www.guimet.fr/

L’exposition tigres de papier :

« Explorant tour à tour la peinture religieuse, la peinture de lettrés, les créations décoratives à la veine parfois presque populaire, cet ensemble frappe par son éclectisme et son inventivité moderne. Les scènes de genre et les cérémonies populaires évoquent la vie et les croyances d’une société confucéenne qui fit sienne les codes du Palais. Cherchant sa propre voie vers la modernité, la société coréenne tendit à se démarquer de la Chine, illustre modèle. Son répertoire singulier est empreint de finesse, d’humour et de poésie, l’improbable
dialogue fréquent dans la peinture coréenne, du tigre et du moineau incarnant cette verve pleine de merveille»
Source : http://www.expointhecity.com

L’exposition de Lee Bae :

« l’artiste né en Corée du Sud en 1956 vit en France depuis 1990.
Pour découvrir le travail très sensible de Lee Bae, une trentaine de toiles sont rassemblées, toutes datées de 2011. Un tracé noir au pinceau est apposé sur un fond blanc. Ces formes sont d’abord travaillées par l’artiste à l’encre de Chine sur papier. Il en choisit une et la répète jusqu’à acquérir une forme d’automatisme de la main. Ensuite il la peint sur une toile enduite de blanc avec un médium acrylique à base de charbon de bois ».
Source : http://www.exponaute.com

« Chez Lee Bae, l’idée de nature est présente à la fois par le charbon de bois et par le noir, que ce soit dans leur dimension matérielle ou immatérielle. L’artiste aime rappeler que le charbon naît de la main de l’homme et de sa capacité à transformer cette matière naturelle. Il est aussi le dernier stade de l’objet, de la matière inerte, tandis que le noir évoque à la fois la mort et la vie.
Source : http://www.leebae.net/

L’exposition In-Sook-Son :

« En quatre salles, c’est toute l’étendue du savoir faire de In-Sook Son, artiste brodeuse qui est exposée aux visiteurs. C’est une artiste contemporaine héritière d’une tradition de brodeuses d’art coréennes. Ayant pu broder jusqu’à 13h par jour, elle dispose d’une collection de plus de 800 pièces allant des vêtements (hanbok : costumes traditionnels, costumes de cour, pojagi : tissus enveloppants, robe de mariée hwarot, costumes d’enfants) aux sacs, en passant par les chapeaux, les chaussures, les nœuds, et même le mobilier, avec plusieurs exemples présentes dans l’exposition ».
Source : http://toutelaculture.com/

Au musée des Arts décoratifs :

« L’exposition Korea now ! offre l’expérience d’une vision poétique et invite à une réflexion sur la dimension culturelle du regard. La scénographie, confiée à l’architecte – designer, LIM Tae-hee, place les créations de mode dans des structures polygonales abstraites qui déjouent le principe occidental de la perspective. »
Source : http://lesarts décoratifs.fr