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ActualitéConférence Mardi 22 mars 2022

Nicolas de Staël (1913-1955) Jusqu’au bout de l’image …

par  Christian Monjou

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Brioude, ville d’art et d’histoire, ce sont des bâtiments anciens, de qualité et valorisés qui donnent tout son charme et son caractère à la cité.

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En 2018, la ville de Brioude (Haute-Loire) inaugurait Le Doyenné, un bâtiment médiéval entièrement réhabilité, avec une exposition sur Marc Chagall (1887-1985). Ont suivi un accrochage consacré à Joan Miro (1893-1983) et, cette année, un autre à Nicolas de Staël (1913-1955).

Des œuvres peu nombreuses (une soixantaine dans le cas de Nicolas de Staël) mais judicieusement choisies.(…°) plusieurs œuvres ici présentées étaient inédites jusqu’alors, prêtées par des collectionneurs privés. Ainsi, une série d’huiles sur papier qui n’étaient jamais sorties de l’atelier.

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Toute l’œuvre de Nicolas de Stael s’est développée en un temps très court d’une douzaine d’année à partir de 1940, et c’est plus de mille toiles qu’il a peint pendant cette période, dans une violence de création et une passion rares caractérisées par l’antinomie constante entre l’expression figurative et l’abstraction. La  forte personnalité du peintre alliée à l’intelligence aigüe de son art et la perception particulière qu’il a de la  lumière et de l’espace  l’ont amené à réaliser une œuvre clé de l’histoire de l’art contemporain.

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L’écrivain et critique Guy Dumur, qui était son ami, écrivait dans Combat : « Son orgueil – qu’on lui avait tant de fois reproché – ne provenait pas de ce qu’il s’était choisi comme centre de l’univers pictural. Etre lui-même (tel qu’il était, au centre de sa solitude) n’avait qu’une seule signification : être peintre. A cet orgueil et à cette solitude, Nicolas de Staël avait tout sacrifié. »

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Problèmes d’argent, passions amoureuses, besoin vital de la beauté, puis, très vite, haine des concessions et dégoût de la notoriété : Nicolas de Staël ne supporte pas ce que le succès a fait de lui. Il ne sait plus pourquoi il peint. Il se suicide le 16 mars 1955.

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L’œuvre de Nicolas de Staël appartient à un registre élevé dans lequel s’exprime le passionnel et le lyrisme comme si le destin lui avait imposé tout au long de sa vie une trajectoire pour faire naitre un nouveau rapport esthétique avec le réel.

Nicolas de Staël, au travers sa peinture, recherchait l’absolu. « Toute ma vie, j’ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m’aider à vivre, pour me libérer de mes impressions, de toutes les sensations, de toutes les inquiétudes auxquelles je n’ai trouvé d’autre issue que la peinture ».

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