Suzanne Valadon

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Lorsque l’on jette un œil au panthéon des femmes artistes, Suzanne Valadon en fait indéniablement partie. Peintre centrale du XXème siècle, elle fait abstraction des mouvements académiques et se concentre davantage sur le réalisme. Corps nu aussi bien d’homme que de femme, l’artiste est le symbole d’une modernité parisienne toute particulière et dont la capitale fut le centre névralgique.
https://www.vogue.fr/article/suzanne-valadon-centre-pompidou-exposition-2025

L’exposition « Suzanne Valadon » retrace cet itinéraire unique, depuis ses débuts de modèle favorite du tout-Montmartre, jusqu’à sa reconnaissance artistique, intervenue très tôt, par ses pairs et la critique. Véritable « passeuse » d’un siècle à l’autre, Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant-de-siècle, ses cafés, bals musettes et cabarets et ses multiples révolutions artistiques, intellectuelles et sociétales.
https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/5moMjyy

Modèle dès ses 14ans, elle pose pour les plus grands peintres de la période : Gustave Wertheimer, les symbolistes Jean-Jacques Henner et Pierre Puvis de Chavannes, l’impressionniste Auguste Renoir, le sculpteur Paul-Albert Bartholomé mais aussi le jeune peintre Henri de Toulouse-Lautrec avec qui elle aura une liaison. Lors des séances de pose, la jeune femme observe et assimile les techniques picturales. Longtemps sexualisé, le nu féminin prend ici une portée neutre, voire féministe.

Dans son récent ouvrage : « Valadon », l’historien et critique d’art Clément Dirié écrit : “Là où Valadon ne nous déçoit pas, et au contraire nous ravit, c’est en nous faisant accéder de manière authentique et personnelle à un espace d’intimité féminine et domestique grâce à un répertoire restreint, obsessionnelle peut-être de poses.”

Son ambition se cristallise dans le temps : Valadon veut peindre le réel. “Ne m’amenez jamais une femme qui cherche l’aimable ou le joli – je la décevrai tout de suite”, disait-elle.
https://www.vogue.fr/article/suzanne-valadon-centre-pompidou-exposition-2025

De modèle à portraitiste(…), Suzanne Valadon (1865-1938) finit par épouser l’ art des grands peintres de la période et ce,  par la grande porte. « Vous êtes des nôtres! » lança Edgar Degas à la jeune artiste venant de lui dévoiler ses travaux, qui devaient autant à son sens inné de l’observation qu’à son désir de singularité. Sa carrière était lancée sous les meilleurs auspices. Elle y consacrera sa vie.
https://kiosque.lefigaro.fr/catalog/le-figaro-magazine/le-figaro-magazine/2025-02-14

« Elle est finie mon œuvre, écrivit-elle, et la seule satisfaction qu’elle me procure est de n’avoir jamais trahi ni abdiqué rien de tout ce à quoi j’ai cru. Vous le verrez peut-être si un jour quelqu’un se soucie jamais de me rendre justice« . C’est enfin fait.
https://www.arte.tv/fr/videos/119430-000-A/suzanne-valadon-peintre-sans-concession/

A signaler :

« Suzanne Valadon, peintre sans concession »

Arte TV,Disponible jusqu’au 30/11/2025